L’impératrice
Trou du Diable
Stout impérial vieillie en fûts de bourbon
10% alc/vol
Sa majesté…
Ce soir fallait que je me gâte, je crois que cette bière convient parfaitement, depuis le temps que j’en entend parler. La journée ensoleillée, mais quand même fraiche semble parfaite également, car ce n’est pas une bière idéale pour les journées chaude d’été.
La reine porte une robe bien noire sur laquelle beaucoup de dentelle s’ajoute. Une mousse riche, épaisse et crémeuse. Une dentelle magnifique qui sur mon verre s’accroche et arrête le temps. Une stature royale et imposante.
En bouche, il faut apprivoiser cette grande dame. Il faut la laisser monter en chaleur et éviter de la garder trop froide, car le froid fait ressortir encore plus son côté sucré et un peu comme un masque, nous garde à distance de sa vraie nature.
Lorsque da chaleur fini par faire un avec celle de la pièce, elle se dévêt librement, sans aucune gêne, pour nous permettre de bien la découvrir. C’est dans cet intimité que toute sa splendeur s’exprime. Saveurs de chocolat et de café qui se mélangent au caramel et à la vanille. Le tout s’enrobe d’une belle complexité, avec la chaleurs et les saveurs du bourbon. Un peu de boisé peu aussi se faire sentir en finale en apportant un aspect sec typique au bois.
Je l’aime ainsi, bien chaude, calme et sereine. Une proximité entre nous deux fini par s’installer. Sa chaleur en alcool est agréable en finale de même que sa texture liquoreuse.
Une grande bière du Trou du Diable. Un dessert prestigieux, parfait pour le partage. Sa réputation n’est plus à faire, mais pour régner davantage sur son royaume, moins sucré je l’aurais aimer et un peu plus amer je l’aurais souhaiter, mais je ne suis qu’un simple paysan.
9/10
(5 sucré, 3 amertume, 1 acidité, 5 arr.-goût, 5 rondeur, 1 pétillement)