Genèse Sauvignon
Brasserie Dieu du Ciel
Triple aux abricots
9% alc/vol

Conception divine

La Genèse est une bière de Dieu du Ciel que j’adore. C’est une triple aux abricots avec laquelle je retombe en amour à tout les mois de septembre. Pour ma dégustation d’aujourd’hui, nous avons une version élevée en barriques de sauvignon et avec des brettanomyces. Difficile de résister à une pareille tentation.

Visuellement, elle est très similaire à la version originale, même belle couleur d’abricot et même belle mousse riche et empreinte de douceur avec ses très fines bulles.

En bouche, l’abricot est bien présent, de même qu’une petite touche surette et acide qui vient titiller mes papilles. Je reconnais bien la version original, mais nous sommes tout de même complètement ailleurs avec le sauvignon.

Les saveurs de sauvignon sont bien présentent et ajoutent une dimension de plus à cette triple. Elle me semble ainsi un peu moins sucré et beaucoup plus complexe que l’originale. C’est un peu funky, on y retrouve même des notes de cuire et de foin. Difficile de ne pas succomber. On dirait que cette bière a été conçu pour ces barriques de sauvignon, quel heureux mariage.

La finale nous transporte de nouveau dans la fraîcheur des abricots, mais cette fois elle s’accompagne de saveurs boisées. Nous avons une belle valse entre la douceur du fruit et la sécheresse du bois. Une valse dans laquelle la chaleur de l’alcool est aussi bien présente. J’aimerais que la musique ne s’arrête jamais.

J’aime vraiment beaucoup cette version de la Genèse, c’est un bon exemple comment une bière peu se transformer suite à un passage en barrique. C’est une merveilleuse manière s’ajouter un peu plus de complexité à une bière et de lui procurer un nouveau visage.

Je ne suis pas tellement du genre bière fruitées, mais l’abricot ici est assez incroyable. Tout est bien dosé et équilibré, j’ai vraiment l’impression de boire une bière d’exception et non pas un jus de fruit. Elle possède aussi un bon potentiel de garde, alors faites bien vos provisions.

8.75/10