Un show de boucane gustatif
Ce brassin créatif de LVM à capté mon attention et j’avais bien hâte d’y goûter. Noir et fumé est une combinaison qui habituellement arrive à me séduire.
Obscure et couverte d’une belle mousse s’accrochant au parois du verre, un peu comme le ferait la mousse d’un dessert crémeux, elle est visuellement des plus séduisante.
Agréable déversement dans ma bouche…
Impériale black IPA est vraiment un style peu répandu et lorsque j’en vois une, très difficile pour moi d’y résister. La microbrasserie St-Arnould, est une des premières que j’ai découvertes. Ça faisait longtemps que j’avais essayer un de leur nouveaux produits et je suis très heureux de cette découverte.
Il fait beau, je sors du bunker…
Le soleil est au rendez-vous. Le mercure pointe en haut de zéro. Une journée qui goûte vraiment le printemps.
Alors je me sors quelques choses de rafraichissant et frais, une bonne IPA. D’apparence non filtrée, ça robe est trouble et opaque et d’une jolie teinte qui me rappel la couleur de la chair d’une prune. Ça mousse généreuse au départ, fini par s’amaincir, mais demeure tenace et semble adorer s’accrocher à mon verre et se figer dans le temps.
Petite Grisette d’avant tempête
Mais qu’est-ce qu’une grisette? C’est la question que je me demandais, car je sais aussi que d’autre microbrasseries ont sortie des bières décembre type récemment. La Grisette est une bière de ferme française qui était historiquement consommée par la classe ouvrière assoiffée.
Une soirée prometteuse avec la Triple XXX
Nous avons ici une triple belge à la manière du nouveau monde, c’est à dire avec une bonne dose de houblon. Je ne sais pas si on pourrait un peu comparer ça avec une Herbe à détourne, mais même si c’est très différent au goût, sur papier, je crois que c’est apparenté.
La fonte…
Une journée des plus coulante, mais j’ai la solution pour ça… Elle contient des levures Saccharomyces et Brettanomyces, ainsi que des houblons épicés et résineux.
La couleur est vraiment formidable, un brun caramel et café, avec des reflets rouge et orangé. Sombre, mais très clair et la mousse est aussi très impressionnante, généreuse, riche, épaisse et crémeuse.
Now. Not tomorrow
It’s happening now
Not tomorrow
It happens outside
The music is outside
Jean dit: « Régalez-vous! »
Une dernière petite gâterie pour terminé la soirée…
Une microbrasserie que je connais peu, mais qui ne m’a jamais déçu. J’ai envie d’un bon dessert et moi choix s’avère parfait. Une bonne bière très chocolaté et un peu vanillée.
Très sombre et d’un noire ne laissant passé aucune lumière, la mousse est très discrète, pratiquement inexistante, seulement quelques minces filets.
Blue Friday
Une bonne petite pale ale pour finir la semaine et me réveiller un peu l’esprit. Une petite bière qui est à la fois douce et puissante. Au départ, on se laisse bercer par un océan calme et paisible. Une belle douceur fruité, malté et caramélisé s’installe. Principalement les agrumes au niveau du fruit.
Réchauffement hivernal…
C’est pas El Ninō, mais c’est vraiment un réchauffement climatique important sur mes papilles, dès la première gorgée.
Wow, c’est quelque chose…
Pourtant, lorsque je regarde mon verre, c’est le calme total. Le liquide de couleur acajou semble lourd et épais. La mousse est légère, mais tenace, épousant le verre
Voyage dans les profondeurs
Une de mes bières favorites de DDC qui se retrouve vieillie en barrique de Pinot noir, un type de vin que j’adore. Il n’en fallait pas plus pour attirer mon attention.
Cette version me semble vraiment très différente de la version régulière. Vraiment, c’est très surprenant, on gagne encore plus de complexité et de profondeur. J’ai l’impression que son côté sucré est encore moins présent et que l’amertume occupe davantage d’espace. Le côté surette s’affiche aussi beaucoup plus. Le vieillissement vient vraiment bonifier cette bière. Le boisé et les épices sont bien présent, le côté café et chocolat l’est moins. Un petit côté fruité de raisins vient même prendre place en finale. Vraiment s’est assez incroyable.
Fraîcheur hivernale!
En cette première journée de jogging de l’année, une journée sans aucun vent, j’en profite pour ouvrir ma première du bottle release d’hier de DDC. Boire quelque chose de plus léger, ça fait du bien.
Pour faire ressortir la bête en vous!
Une IPA des plus délicieuse, en plein ce qu’il me faut pour starter le week-end. Fraîche, goûteuse, rafraichissante et désaltérante, elle saura également vous transformer en une terrible bête avide de houblon.
Un petit boost avant ma game de hockey
Une nouvelle version de la Cyclope est disponible depuis peu. Elle nous offre vraiment tout ce qu’on peut s’attendre d’une bonne IPA. Rafraichissante, fruité, mais surtout, une bonne d’ose d’amertume.
Ma petite gâterie du vendredi!
Wow quel régal, elle se retrouvera assurément dans mon top 2016. C’est tellement fruité, une explosion de saveurs, une dominance de fruits de la passion, de mangues et d’oranges. On se dirige ensuite dans des notes plus florales.
Le plus remarquable dans tout ça c’est la grande douceur qui s’en dégage, malgré l’amertume et le taux d’alcool. Vraiment une bière impressionnante de cette jeune microbrasserie, en peu de temps elle arrive à se positionner parmi les meilleures du Québec.
Elle nous offre ici une bière des plus poétique et inspirante. Elle saura sans aucun doute vous émerveiller.
10/10
(Sucré 4, amertume 4, acidité 2, arr.-goût 4, rondeur 3 et pétillement 2)
The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders From Mars… (En écoutant)
En ce début d’année, Dunham nous a offre de belles nouveautés, dont cette IPA élevée en barriques de sauternes. Elle possède une étiquette qui me plait beaucoup avec cette illustration un peu morbide.
De couleur pêche, trouble et possédant une mousse peu abondante, mais assez unique. Elle se trouve formé en particule, un peu comme un ciel d’été, avec quelques petits groupes de nuages, ici et là. Comme des morceaux oublié.
En bouche, ça goûte le vieux, ça goûte l’antiquité poussiéreuse, le vieux bois et le sapin. Le tout s’accompagne de petites saveurs fruitées, comme l’orange, la mangue et la pêche. L’amertume vraiment est reine, mais elle laisse place aussi à un peu d’acidité et de sucré.
« So where are the spiders? »
Nous avons ici une sorte de bière mutante, une sorte d’IPA vineuse, boisée, terreuse et cuireuse. Je trouve que l’illustration nous amène vraiment sur les bons sentiers. Très complexe, morbide, sombre, mais en même temps, elle arrive à m’illuminer.
Chapeau Dunham, vous mettez du bonheur dans mon Samedi gris.
8.5/10
(Sucré 2, amertume 4, acidité 2, arr-goût 5, rondeur 3 et pétillement 2)
Though I’m past one hundred thousand miles
I’m feeling very still
And I think my spaceship knows which way to go
Une petite bière belge ce soir et un brin de nostalgie. J’ai dit petite, mais c’est quand même puissant comme nectar. Une Tripel avec trois houblons, vraiment intéressant, mais elle aurait sûrement été plus délicieuse plus fraîche.
La mousse (White noise) est riche et nous accompagne tout au long de ce voyage galactique. Jaune claire, lumineuse, légèrement trouble, visuellement elle nous rafraichi seulement à la regarder.
En bouche, assez unique, difficile de décrire… Une sorte de blend entre une Tripel et une IPA, mais sans l’amertume tranchante, mais avec le côté fruité de la IPA (pamplemousse rose, citron, lime et violette). L’effervescence est assez forte et je sens également un petit côté gluant sur ma langue.
Le sucré domine et rend probablement l’amertume moins présente. Une bière pas mal interessante, j’aimerais voir des équivalents au Québec, je suis sure qu’on pourrait faire de petites merveilles.
Une star c’est éteinte, un créateur hors du commun, il est maintenant notre Blackstar.
8/10
(Sucré 5, amertume 3, acidité 2, arr.-gout 3, rondeur 3 et pétillement 4)
Elle m’attendait depuis plusieurs semaine déjà. Elle me faisait de l’œil, elle m’attendait dans l’obscurité. Souvent elle m’appelait, mais j’ai su lui résister et l’ignorer. Mais ce soir, je dois avouer que j’ai craqué. Je n’ai pas pu lui résister. Catherine, toi et moi, c’est ce soir que ça se passe.
Sur le comptoir de la cuisine je t’ai doucement installée. J’ai sortie mon verre de circonstance. Je vous laisse imaginer la suite…
Plus noir que l’ébène, surmonter d’une mousse épaisse et crémeuse, je dois avouer que seulement avec mes yeux, je la savoure déjà. J’ai fait sa connaissance l’an dernier, mais l’an dernier elle était un peu différente, elle avait vieillie dans des fûts de rye, alors que cette fois, c’est le rhum.
Mes lèvres s’avance vers elle. La première gorgée est surprenante, j’avais oublié sa saveur. Mais rapidement, des souvenirs me reviennent et je me souviens pourquoi je l’ai aimé. Riche, puissante, ronde, crémeuse…. C’est un vrai dessert. Je la sirote tout doucement, c’est un peu comme aller à la pêche, une grande fête où tout se passe au ralentit. Un moment qu’on veut faire durer le plus longtemps possible.
Cette année, je la sens un peu plus épicée, un peu plus vanillée, mais sa finale chocolat noir qui s’étire à l’infini, c’est vraiment ce qui me fais fondre de plaisir. Le tout accompagné d’une grande chaleur qui nous uni.
Alors voilà, c’est addictif un peu, je devrais lui rester fidèle, vraiment pas le choix, chaque année, je vais renouer l’espace d’une soirée, un petit moment intime avec elle.
Je vous laisse le lien pour la version précédente en fût de rye: https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10153674846020942&set=gm.1594769997411316&type=3&theater
9/10
Sucré 5, amertume 3, acidité 1, arrière-goût 5, rondeur 4 et pétillement 1.
Apologie du Malt 
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